L’aménagement du paysage faisait partie des préoccupations des hommes dès l’Antiquité. C’est à un architecte romain, Marcus Vitruvius Polio, plus connu sous le nom de Vitruve, que l’on doit le premier ouvrage connu sur l’architecture incluant la question de l’aménagement du paysage et définissant l’architecture comme une imitation de la nature. L’œuvre de Vitruve servit d’inspiration aux grands hommes de la Renaissance, période à laquelle réapparaît l’intérêt pour les paysages et l’urbanisme. Ce sont, entre autres, les Italiens qui passèrent maîtres dans le domaine des jardins, avec des réalisations telles que les jardins de la Villa d’Este près de Rome ou les jardins de Boboli à Florence.
Après la Renaissance vint la période de jardins à la française au XVIIe siècle. Ce style de jardins, basant sur la géométrie et l’encadrement rigoureux de la nature, atteignit son apogée dans les réalisations telles que le parc du château de Versailles, le parc du château de Chantilly ou le château de Vaux-le-Vicomte.
Suivit une tendance tout à fait différente, celle des « jardins à l’anglaise » qui se caractérisèrent par l’abandon de règles de géométrie et de la maîtrise de la nature au profit d’une apparence plus sauvage et naturelle conférant un caractère romantique au paysage. C‘est également à cette époque que fut forgé le terme de « jardinier paysagiste », utilisé pour la première fois en 1794 par William Shenstone, poète romantique et paysagiste anglais.
Crédit photo : Tracteur à gazon Québec
Au XIXe siècle, c’est l’urbanisme qui passe au premier plan avec des réalisations au cœur et aux abords des villes, censées procurer un terrain de détente et de rencontres aux habitants. C’est aussi le moment de l’apparition du terme d’ « architecte paysagiste », utilisé pour la première fois en 1828 et devenu une appellation professionnelle au milieu du XIXe siècle.
Enfin, l’architecture de paysage moderne se développa tout au long du XXe siècle et ne cesse d’évoluer de nos jours et tenant compte d’éléments nouveaux tel que la réhabilitation de terrains dégradés, la protection de l’environnement, les facteurs économiques, la préservation de sites historiques ou la conception de quartiers résidentiels etc.
Depuis plus de 25 ans maintenant, le site Lavoie scie à chaîne ltée rappelle que plusieurs lois en France furent votées dans le but de protéger et de gérer les différents parties du paysage, qu’il soit rural (« Loi montagne » de 1985, « Loi du littoral » de 1986) ou urbain (« Loi paysage » de 1994).
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