Les avantages d’une isolation de qualité sont fondamentaux en terme d’environnement : réduction de la facture énergétique, diminution de la consommation en hiver, conservation de la fraîcheur en été.

Un mur non isolé laisse passer par conduction les calories vers l’extérieur : c’est le « chaud » qui s’échappe et non pas le « froid » qui rentre.
Il faut donc interposer une barrière entre l’intérieur et l’extérieur avec un matériau dont la qualité de conduction est la plus faible possible ; c’est l’isolant.

Le bon choix est celui qui permettra à la fois la « respiration » du mur et sa capacité à rayonner vers l’intérieur son accumulation de calories.

La réflexion doit alors se porter sur les points sensibles de l’habitation. On distingue 3 types de déperditions :

- les déperditions surfaciques qui représentent jusqu’à 60 % des déperditions : murs, vitrages, toitures.

- les déperditions par ponts thermiques, de 5 à 25 % de l’ensemble. Mais ce phénomène s’accentue à mesure que l’on isole les surfaces de murs (effet d’aspiration par les ponts thermiques).

- les déperditions par renouvellement d’air : VMC, huisseries, conduits de fumée… Ces déperditions augmentent avec la vitesse du vent, tout comme la toiture.